Extrait de chanson créée, après la lecture de « Monsieur Loiseau »,  par Shelise Benzo ROUVIER,  adulte apprenant le français à Autun et lecteur d’albums.

Français:
C’est pas bien de mettre en cage ceux qui n’ont fait aucun mal
L’innocent ne doit pas être puni
Vivre avec l’esprit humanitaire
L’amour, et la paix dans la vie sont très importants pour la vie
L’amour, et la paix dans la vie sont très importants pour la vie
Sans amour, le monde est une prison
Nous ne devons pas l’oublier

Tamoul (phonétique anglaise)
mannaith thirandhaal neerirukkum
manadhaith thirandhaal neeyiruppaay
oliyaith thirandhaal isai irukkum
uyiuraith thirandhaal neeyiruppaay
vaanam thirandhaal mazhai irukkum
vayadhaith thirandhaaal neeyiruppaay
iravaith thirandhaal pagal irukkum
imaiyaith thirandhaal neeyiruppaay

Un jour de février où il gelait à pierre fendre, je suis allée à la rencontre des « Jardiniers du Cœur », contraints  au repos.  A Saint Marcel (71), cette petite équipe mixte, dans le cadre de réinsertion, cultive un immense champ dont les produits sont distribués aux « Restos du coeur ».  Devant eux, je compose un premier jardin à histoires : 5 chaises, 5 pots, 15 fleurs. Le parterre dévoilé, nous effeuillons les pages. L’un d’eux « tombe » sur la fenêtre sans barreau, (début de Monsieur Loiseau), derrière laquelle un détenu regarde des moineaux.  » J’ai été quatre ans en prison. C’est vraiment ça. L’oiseau, c’est la seule trace de la vie extérieure. Quand on en voit un, on a une bouffée de liberté ». Je lui dédie cette version du célèbre poème de Prévert dans cette version vidéo transmise par www.lireplus.ch.
VM Lombard-Livralire



Titre : Monsieur Loiseau

Auteur – Illustrateur : Nicolas LEFRANÇOIS

Editeur : Zoom éditions © 2011

Monsieur Loiseau porte bien son nom. Il aime écouter chanter les oiseaux en liberté. A la prison, son patronyme fait sourire ses collègues quand il rentre dans les cages des hommes privés de nom et de liberté qui attendent que le temps passe. Le matricule 998 semble aussi malheureux dans sa cellule que l’était dans sa cage le mandarin de son enfance.