Début mars, 3e rencontre aux Restos du cœur de Chalon autour du 10e album « Les Saltimbanques » selon notre protocole déjà usité : un temps public court, un temps intime « aux tables ». Le public circulant et le livre étant long et difficile, nous avons écourté les textes et utilisé les visuels au maximum, après avoir repéré les correspondances texte- image.
Temps commun :
– Jacqueline Buisse introduit et clôt la séquence avec son accordéon.
– L’une de nous harangue la foule avec l’image d’Adrien Soie : « Mesdames, Messieurs, moi Adrien Soie, pour mon mariage avec Cynthia, j’ai invité tous mes amis du cirque. D’abord Consolation et Esperanza, les soeurs siamoises ».
– L’autre dresse à voix haute le portrait des siamoises face au public qui voit l’illustration partiellement cachée. Pantoufles, accessoires d’exploration, tee-shirt papillons, ailes blanches sont dévoilés au fur et à mesure de la lecture.
– Deuxième harangue : « A la fête, il y aussi l’homme tronc, la femme à barbe, le dresseur de chat, le colosse tatoué, la femme à barbe. Nous allons passer parmi vous pour vous raconter leur histoire ».
Temps intime :
Nous allons aux tables proposer une histoire à la carte. Nous présentons 7 cartes plastifiées avec le nom calligraphié du saltimbanque. La personne choisit. Nous ouvrons le livre à la page correspondante. Nous racontons, avec le texte raccourci tapé au dos de la carte, en pointant les éléments visuels.
Echos :
La nostalgie rieuse
Un homme est venu me voir pour me dire que le mélange de l’accordéon et de nos lectures l’avait « remué ». Il a dit être « apaisé » et nous a remerciées.
Le passé douloureux
« Mon père, gitan, avait deux accordéons, brûlés dans l’incendie de sa maison ».
« J’ai dû vendre mon accordéon pour faire manger mes enfants »
Le miracle de la médecine
Une jeune femme à qui je racontais les soeurs siamoises, m’a raconté l’histoire de ses nièces dijonnaises, siamoises, opérées à 6 ans, qui avaient des prothèses (jambe et bras) et qui ont 10 ans maintenant et sont belles et en pleine santé.
L’observation critique
La femme à barbe a sept enfants, six à barbe et un imberbe. Il y a seulement 6 biberons. Pourquoi ?
La séduction
« Que les illustrations sont belles ! »
Un adolescent arménien me fait comprendre par geste qu’il voudrait emprunter le livre.
L’équipe Livralire qui va partager le canevas détaillé de l’animation avec tous les animateurs du voyage pour une reprise éventuelle.
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