A Lausanne, Neuilly-les-Dijon et Mâcon, 40 animatrices de voyage (bibliothécaires, documentalistes, enseignantes, CPE, animatrices, soignantes, assistantes sociales) ont participé aux ateliers de lectures épicées. Après présentation des types de lecture, on procède à la constitution de petits groupes qui découvrent plus avant le canevas et s’y essaient avant de jouer devant les autres.
L’atmosphère est chaleureuse, studieuse, enjouée.
– Ca permet de se rendre compte de ce qu’il y a à faire ; les erreurs sont instructives.
– J’étais un peu agacée par les remarques puis j’ai compris que tous les détails sont importants : le placement, les déplacements, la façon de lancer la lecture, de regarder le public, la répartition structurée des voix, le rythme de la lecture…
– Pour une fois, je suis dans le public et non face à lui, je reçois au lieu de donner.
– Ca va nous aider à guider les élèves qui vont s’emparer de ces lectures.
– Quel gain de temps !
Plus que le bénéfice technique, l’exercice montre que la lecture épicée éclaire le texte et lui donne de l’ampleur.
– Ma réticence pour Le double est tombée.
– La poésie de Demain les rêves est décuplée
– L’échange est lancé pour la Belle vie
– L’histoire n’est plus seulement une histoire, c’est la vie
En facilitant la dégustation des albums, ces journées de pratique sont indispensables, disent les groupes. Reprogrammées en 2017 dans les mêmes lieux, puissent-elles alors faire le plein et se répandre ailleurs au bénéfice des lecteurs et des auditeurs. VML
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