Jeudi 10 novembre, l’équipe Livralire est accueillie par les bibliothécaires de Mâcon et de la BDSL.
Comme à chaque lancement, nous commençons par écouter des témoins du voyage-lecture précédent. Nous sommes :
ENCHANTÉS
A l’Hôtel-Dieu de Mâcon, une bibliothèque a été créée grâce aux albums offerts chaque année par l’Agence Régionale de Santé pour faciliter l’embarquement d’un service de long séjour avec une classe de collège.
PASSIONNÉS
Au collège Croix-Menée du Creusot, la documentaliste, grande voyageuse, raconte avec humour son engagement dans 1, 2, 3 albums. Le voyage-lecture, c’est d’abord un cauchemar : comment gérer le temps ? A quelle heure monter la scénographie ? Qui va faire la 2e et 3e voix ? Une fois l’étape de présentation des albums réalisée, tout est possible au niveau des mots et des illustrations, grande source d’inspiration et de création. Au final, ce n’est que bonheur. C’est, à 500%, le moyen d’amener des élèves à la lecture.
TOUCHÉS
Au centre pénitentiaire de Varennes, la lecture partagée d’un album réunit chaque mardi une douzaine de détenus. Les discussions, qui vont bon train, rompent la solitude pesante de la cellule.
INTERPELLÉS
A Saint Rémy, les enfants qui participent au TAP n’ont pas forcément choisi l’activité bibliothèque. La scénographie et les lectures épicées facilitent la préparation des séances dans lesquelles il faut absolument faire participer les enfants. Reste pour les bibliothécaires un sentiment d’inachevé : le temps est compté et le partenariat précieux avec l’école inexistant dans ce cadre là.
DÉCONCERTÉS
On s’étonne de l’absence d’une professeur de lettres, fidèle voyageuse avec ses 6e. Elle a décidé d’arrêter, fatiguée de porter seule le projet dans son établissement, Pas un(e) collègue pour travailler avec elle ! Situation désespérante quand on sait que dans d’autres collèges, 1, 2, 3 albums est adopté comme projet EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires).
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