Au collège Boris Vian de Talant (21), j’ai commencé la série des lectures épicées par Naya ou la messagère de la nuit avec une jeune étudiante en lettres, en service civique dans l’établissement.
Peu d’élèves avaient lu entièrement l’album. Les yeux sont équarquillés, les oreilles grandes ouvertes, les voix complices assurent, le dénouement fonctionne à merveille. Les réflexions fusent : les femmes sont courageuses. Les couleurs vives montrent qu’il peut y avoir de la joie au milieu de la guerre. Pourquoi voit-on des oiseaux différents à chaque page ? Un aîné présent, qui pensait que c’était une histoire pour les petits, est agréablement surpris par l’histoire et son dénouement. Assurément, la lecture polyphonique donne de l’ampleur au texte !
Seul regret, ne pas l’avoir lu le 8 mars, à toutes les classes du collège. On garde l’idée pour la journée des femmes 2019 *!
Sylvie Merabti, documentaliste
* Chouette ! Quelle bonne idée, dixit Philippe Lerchermier, l’auteur de l’album.
Nota bene Livralire :
– A la maison des seniors à Chalon, une auditrice a proposé comme bandeau pour Naya : Les hommes font la guerre, les femmes la gagnent.
– Pour le 8 mars (et pas seulement !), pensez aussi à Rosa, Elinor et Jazyâa, femmes qui font face aux hommes, héroïnes d’albums des voyages-lecture intergénérationnels précédents (si on les a dans son fonds car deux titres ne sont plus disponibles) :
SILEI : Le bus de Rosa (Sarbacane, 2011, dispo)
BROWN : L’incroyable exploit d’Elinor (Albin Michel jeunesse, 2011, épuisé)
GENDRIN : Jazyâa la tapageuse (Didier jeunesse, 2011, épuisé)