Mao et moi
« Très belle histoire, très triste. Quand Mao meurt, ça remet de l’ordre. »
« Le régime de Mao était bien triste. Ca rappelle un peu les allemands pendant la guerre. Nous aussi nous avons connu les restrictions. Ce livre est très bien illustré. »
« Cette histoire fait beaucoup réfléchir : on ne pense pas à sa misère. »
« Il y a beaucoup d’amour dans cette famille malgré la pauvreté. »
 » Nous aussi enfants, on se passait les vêtements! »
Les aînés de l’EHPAD

J’ai bien aimé les livres de 1,2,3 album surtout celui de Mao et moi. J’aime beaucoup cette histoire un peu triste mais bien qui raconte une histoire vraie qui se passe en Chine où Mao le président de la Chine impose ses lois très strictes!
Emma – CM2 – St-Rémy (71)

J’ai beaucoup aimé ce livre car j’adore les histoires tristes. J’ai vu LE CATACLYSME MAO dans un magazine. Cela m’attriste, la guerre. Incontrôlable, non ? Quand donc cela s’arrêtera-t-il ? Mystère.
EloÏse, CM2 – Classe de pédiatrie – Hôpital de Chalon/Saône

Dans cet album, on nous montre bien la réalité de la Chine au temps de Mao en passant par l’enfance d’un personnage qui voit les changements qui lui font du mal avec les humiliations et les envois dans des camps de rééducation. Aussi on remarque que les caractères chinois écrits sur les tableaux des salles de classe sont réels et ne comportent pas de fautes.
On a donc une belle passerelle entre la réalité et les questions qu’un enfant se posait.

Fanny – Ecole Jean Raveau – 19 janvier 2010

chenjianhong

 

A l’occasion de la sortie de son album « Mao et moi » en version allemande, Chen Jian Hong partage sa conviction que le passage vers une autre culture est source d’enrichissement.

Lien pour écouter l’interview sonore de la DW-world.de  ici

Etant chinoise, je témoigne que l’histoire de «MAO ET MOI» a réveillé toute mon enfance.
A l’époque de MAO, on vivait tous ensemble en famille de trois ou même quatre générations. Dans ce livre, les scènes quotidiennes sont bien réelles, je portais le même genre de salopette, souvent c’est notre mère ou grand-mère qui l’avait faite à la main en coton très épais.
Je suis née dans les années soixante-dix et je viens aussi du Nord, notre spécialité ce sont des Jiaozi (raviolis chinois), on en mangeait surtout pendant le Nouvel An Chinois.
Les caractères chinois apparus dans cet album sont des vraies écritures chinoises. Par exemple, à la page 14,mao1 sur la poubelle signifie « gardez l’endroit propre ».
Moi, pareil, j’avais le même et seul jeu de construction en bois comme le garçon dans ce livre en page 18.
Pendant la période de la grande révolution culturelle, il y avait beaucoup de médaillons de différentes tailles à l’effigie de MAO chez moi. Mon frère aîné garde toujours son brassard comme souvenir.
Page 18, le grand-père était en train de lire le journal ; page 30, un livret de nourriture ; page 40, dans la correspondance du père à la mère et page 44 (l’école du petit garçon), j’ai repéré son origine, il est de « Tianjing » : la troisième grande ville de Chine.
D’ailleurs, le style de dessin que l’auteur a utilisé dans cet album est bien celui d’une BD traditionnelle chinoise, de format 14,5cm×10cm. Vous pouvez trouver cet exemple à la page 32, le petit garçon est en train de lire son mao2 (livre des petits).
A l’école primaire, au-dessus des tableaux noirs, il y avait des propagandes inscrites en rouge « travailler bien et faire des progrès tous les jours » (page 45). Nous portions tous une cravate rouge, symboliquement découpée dans un angle du drapeau révolutionnaire. Tout au long de l’année, nous allions au cinéma avec toute la classe. Au début et à la fin de l’année scolaire, une réunion s’y tenait avec l’école.
Comme la fin de l’histoire, je vis depuis de nombreuses années en France, la ville de mon enfance a beaucoup changé, mais mon âme est restée la même.

YAN

maoetmoi
Titre : Mao et moi

Auteur – Illustrateur : Jian Hong CHEN

Editeur Ecole des Loisirs © 2008

  1966, dans une petite ville du Nord de la Chine, un enfant (l’auteur) esquisse son quotidien modeste et harmonieux. La vie familiale bascule un matin quand Mao proclame la révolution culturelle : arrestations, déportations, restrictions, leçons. Chen, petit garde rouge, est nommé rédacteur-dessinateur de propagande sur les murs de l’école.