Après une rapide lecture polyphonique du livre, on résume l’histoire et on observe ou commente quelques images de l’album. Puis on joue à la guerre des mots ! Deux groupes sont formés : l’un représente les chiffres (choisis par les garçons !) et l’autre les lettres (choisies par les filles !).

Chaque groupe s’installe dans un coin de la bibliothèque et reçoit quelques livres qui traitent des mots, des lettres, des chiffres ou des maths, un crayon et du papier. Ils ont environ 10 minutes pour préparer une argumentation sur l’importance des chiffres ou des lettres.

Une fois le temps écoulé. Les deux groupes sont à nouveau réunis et Sandra, la bibliothécaire, joue le rôle d’une journaliste envoyée sur place pour comprendre ce nouveau conflit mondial. Avec un micro, elle recueille les témoignages.
Les arguments à défendre fusent. Les lettres mettent en avant l’importance d’utiliser les mots pour entrer en contact avec les autres, échanger des idées, exprimer ses émotions.
Les chiffres relèvent leur importance pour effectuer des calculs, consulter son compte en banque, travailler à la Bourse, payer ses factures ou utiliser l’informatique.
« Les mots nous servent à lire, à écrire, à exprimer nos idées, à apprendre à l’école. On en a aussi besoin pour aller sur internet. » répliquent les filles. Les garçons rétorquent que sans eux, on ne peut pas téléphoner, mesurer, établir des statistiques, connaître le score d’un match…
Fin du conflit : pas de paix envisageable, les deux clans refusent, bien que chacun ait reconnu l’importance des chiffres et des lettres.

Avec deux autres groupes,
la guerre des mots devient plus violente car les lettres et les mots s’envoient des boules de papier à la figure. Au bout d’un moment, voyant que les élèves n’arrivent pas à s’arrêter, la journaliste met fin à cette bataille. Un bilan se fait : quand on se bagarre, on ne communique pas, on ne peut donc pas se comprendre. La paix n’est pas envisageable, malgré le fait que les chiffres avaient préparé un drapeau de paix !

Les élèves des 2 classes ont bien participé et le résultat est révélateur de la complexité des êtres humains. L’intention de faire la paix ne suffit pas, il faut réussir à la concrétiser par des actes.
Dominique Grob – Aigle – Suisse

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