Nous les marottes, vous n’allez quand même pas nous abandonner dans un placard, une fois sortis de scène ?

Vous pourriez adopter la bonne idée de Bénédicte et Marlène, bibliothécaires à Pampelonne (Tarn) et nous ressortir pour le partage de notre histoire dans son intégralité. On commence chaque lecture épicée avec le livre ouvert et les marottes comme pour la scénographie. On questionne rapidement les jeunes sur ce dont ils se souviennent et ce qu’ils imaginent pour la suite. On referme le livre, on le range et on le ressort à la fin de la lecture. Pour Philémon et Baucis ça été particulièrement intéressant, les élèves de CM ont fait preuve de créativité sur les vœux formulés par Philémon et Baucis.

Nos portraits et nos objets, installés à un endroit stratégique sur une petite table ou un pupitre à musique à plat, peuvent servir simplement à annoncer le partage de notre histoire (date et contenu). Exemples :  Adjoa face à l’homme : « Nous les femmes on est plus fortes que vous ! » Pour Syms et Darwin : « Un voyage-exploration qui changera notre vision du monde ».

Nous pouvons être déplacés sur nos présentoirs : être installés un temps, avec quelques albums, en salle d’études, en salle des profs, en salle de repos du personnel…

En fin de voyage-lecture, par tirage au sort ou par choix, donnez-nous l’occasion de faire une improbable rencontre. Le fils d’Adjoa croiserait Norbert. Le potier pourrait initier Iris au tour. Et si Jeanne-Marie s’était planquée dans la cale du Beagle ?

A moins que chaque lecteur choisisse celui d’entre nous qu’il aimerait rencontrer et nous dise pourquoi ?