92 personnes ont participé à 5 ateliers de lectures épicées.  Dans l’Allier, cette journée de travaux pratiques organisée pour la première fois aura fait connaître à des personnes avides de nouvelles techniques d’animation, le principe et le sens des lectures dynamiques et visuelles crées par Livralire pour chaque album retenu dans 1, 2 , 3 albums.

Dans l’Ain, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire et l’Yonne, les participantes étaient toutes inscrites au voyage-lecture en cours. Les débutantes, effrayées par l’avalanche de mails avec les fiches techniques, sont sorties rassurées et éclairées. Pour les grandes voyageuses, l’atelier est incontournable. « Même si on sait décrypter les tutos réalisés par Livralire, on apprend des astuces techniques, on gagne beaucoup de temps. Le fait d’en faire une et d’en voir sept autres, nous rappelle que tout est important pour embarquer le public et nous donne des idées ».
Exemples :

Le décor :
S’assurer que derrière l’animateur-lecteur, il n’y a pas un tableau ou un décor perturbateur pour le public. Si besoin, installer une toile neutre sur le mur ou sur les étagères. Eviter de s’habiller en chemisier à fleurs ou à carreaux. Préférez l’uni !

L’installation du public :
Placer les chaises des spectateurs pour leur assurer une visibilité optimale. Attention aux sièges trop de côté !

La distribution des rôles :
Pour les lectures participatives, introniser officiellement les personnages pris dans le public qu’ils aient ou non déjà connaissance de leur rôle et de leur texte (donné en amont de la rencontre) ou qu’ils soient désignés juste avant la lecture partagée. Exemples pour Le voyage de Darwin : Jean, voulez-vous être le cuisinier ? Joëlle, un gaucho !  En les nommant officiellement, leur donner leur texte. Pour Philemon et Baucis, s’adresser au public : « Dans cette histoire, il y a un vieil homme et sa femme (les faire venir, revêtir leur élément de costume posé sur la chaise avec leur texte) et aussi deux visiteurs (idem) ».

Le déroulement :
– Ne pas donner le titre de l’album au début, au risque de dévoiler l’intrigue. Par contre ne pas oublier de nommer et de montrer l’album sitôt la lecture finie.
– Stocker les reproductions à l’arrière du chevalet, faces numérotées vers soi, la première au-dessus.
– Amener les illustrations à l’avant sur le pupitre ou chevalet avec toujours la même gestuelle, à deux mains par le dessus ou à une seule main sur le côté.

 La mutualisation :
– Associer des lecteurs ou d’autres personnes dans la création des supports.
– Se prêter les supports entre animateurs de voyage voisins.
– Quand on n’a pas eu la chance de s’entrainer en atelier, le faire avec des collègues avant de jouer la lecture épicée au public.

L’archivage : les lectures épicées sont indémodables et inusables. Prévoir une pochette, (dossier A3 à élastique ou enveloppe faite maison) pour le stockage. Si on dispose de 2 séries d’albums, en fin de projet, glisser un exemplaire de l’album dans le dossier, prêt à resservir à d’autres occasions comme la Nuit de la lecture.
VML