Plusieurs témoignages reçus en avril s’ajoutent à certains déjà publiés sur ce blog et corroborent l’idée force d’1, 2, 3 albums : la lecture des uns entraine celle des autres.
A Chartres (28), au collège Mathurin Régnier, pour la deuxième année, 25 adultes de l’Université du temps libre sont venus sur une semaine spéciale,partager « à la table » des albums avec les collégiens (8 classes).
Les jeunes sont invités ensuite à rédiger une phrase sur l’album.
A Villedieu sur Indre (36) les bibliothécaires ont opéré en deux temps avec leur club adulte commun avec la bibliothèque de Niherne. En décembre, elles ont proposé à ces Croqueurs de livre, pour beaucoup retraités, une sensibilisation aux albums grand large, ceux de Gilles Rapaport, les lecteurs les empruntant à domicile. En mars, ce club (15 lectrices et un lecteur) a eu droit à la scénographie, annoncée comme une surprise. Grand succès : les dix albums ont été empruntés et circulent.
A Mayet de Montagne (03), première participation du collège. Les membres du club lecture ont découvert et lu les albums. Même si les 3e ont d’abord été déroutés par ce type d’ouvrages, ils ont adhéré au projet. Par petit groupe, ils ont imaginé des lectures vivantes (polyphonie, jeu d’objets) pour des collégiens invités à la pause méridienne. Des spectateurs enthousiastes ont emprunté les albums et veulent s’inscrire pour l’an prochain.
A Joigny (89) : dix jeunes primo arrivants ont, avec les bibliothécaires, joué la scénographie pour les résidentes de la maison de retraite. Pour la vie des gens, ils ont préparé une surprise. Ils ont inclus le portrait de l’une d’elles, Micheline et son objet symbolique après qu’elle leur ait confié un peu de son histoire.
A La Charité sur Loire (58), au centre médico-psychologique, deux infirmières de secteur psychiatrique ont mis en place un atelier lecture avec cinq femmes quinquagénaires qui lisent à voix haute et à tour de rôle l’album choisi pour la séance d’une heure. Des mots ont été mis sur les émotions. Des échanges de points de vue sur les illustrations, sur les personnages, sur des détails. Des souvenirs sont remontés à la surface.
A Luisant(28), au collège Jean Monnet, des collégiens de 4e ont mesuré le travail nécessaire pour que leur lecture en duo à un petit groupe de trois élèves de CM2 soit goûteuse : lire pas trop vite, assez fort, raccrocher l’auditoire quand on sent qu’il décroche.
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