Au campus des métiers, chaque lecture épicée des Sœurs Koumba a remporté un franc succès : belle écoute et très bonne réception. Applaudissements à la fin de la première, cris pendant la seconde : « elle va se faire dévorer par le fils » (au moment où Koumba avec maman est sous le lit) et, à la troisième séance, grande discussion avec un apprenti sur l’existence des djinns.

Travail  et création
Claire, professeur de lettres, a embrayé avec deux classes (1ère année CAP cordonniers et Bac pro mécanique) sur le conte et sa structure.
Elle a fait une présentation puis une explication du schéma actanciel.
Elle demande ensuite aux élèves de :
– remplir le schéma actanciel des sœurs Koumba
– réaliser, dans le cadre de leur programme, une production faisant appel à l’imaginaire: rédiger, en une trentaine de lignes, un conte en miroir à la manière des sœurs Koumba, ancré dans leur univers professionnel.

Elle a organisé le travail créatif en trois étapes.
1/ compléter son  propre schéma actantiel (à partir d’un actanciel vide) en imaginant les différents personnages de son conte et l’objet de leur mission.
2/ imaginer les différents lieux où se déroulera son conte sans oublier qu’il devait s’ancrer dans son domaine professionnel (garage, atelier de peinture, lieu de dépannage, bureau…)
3/ construire (en complétant un tableau) l’identité (nom et prénom) + portrait physique et moral  de ses personnages : héros 1 et 2, adjuvant 1 et 2, opposant.

Bilan : Les jeunes ont été motivés pour écrire. L’exercice a bien fonctionné et nous a permis de découvrir, à travers leurs textes, leur univers professionnel.

Perspectives : L’an prochain, créer avec eux un vrai livre électronique (type Calaméo) avec enregistrement de leur lecture et pourquoi pas musique, photos d’objets et de lieux de leur univers professionnel réalisés, en collaboration avec les profs d’arts appliqués.

 Cécile Beyer,  documentaliste

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