Formidable surprise pour la créatrice de lecture épicée que je suis que de voir une version différente de celle que j’ai imaginée.

En effet, au collège de Saint-Trivier-de-Courtes (Ain), ma version du Barrage a gagné en qualité et en dynamisme, grâce au duo professeur-documentaliste et professeur de musique.
1/ Les élèves se sont installés en cercle autour d’un plot fait de deux boites en carton sur lequel constituer les paysages.
2/ Tous les éléments ont été distribués aux jeunes pour installation progressive :  les vignettes extraites de l’album et les kapla pour monter le barrage.
3/ La professeure de musique a chanté et joué du violon.
4/ Les élèves se sont déplacés en tournant au son de la cornemuse.
5/ Sitôt le paysage verdoyant constitué, l’album a été introduit.
6/ Un chœur s’est constitué de fait avec des phrases répétées par tous.

A mon tour avec un groupe de douze élèves de Chalon sur Saône (Collège Camille Chevalier), j’ai adopté avec succès l’installation en cercle, distribué les kapla en plus des vignettes d’avant le lac, passé deux morceaux de musique de William Taylor, fait reprendre en écho les phrases évoquant l’écoute musicale.
J’ai préféré ne montrer les magnifiques double-pages que dans un 2e temps, celui où les jeunes, encouragés par leur professeur de lettres, récapitulent l’histoire à voix haute.
Puis nous avons installé les animaux et les plantes sur les berges du lac, ne laissant au fond du lac que les habitations englouties. Nous avons imaginé les anciens villageois venus chanter et danser au bord de l’eau en hommage à tous ceux qui avaient vécu dans la vallée. Les gens passent, la musique demeure.
VML