Aux nouvelles voyageuses qui n’ont jamais utilisé de pupitre.

Les pupitres sur pied ou chevalets de table sont des supports indispensables pour qui veut faire la lecture à voix haute d’un texte illustré à un groupe.
Le lecteur s’installe derrière le chevalet avec le texte détouré. Il a les deux mains libres pour tourner les pages de l’album ou poser des illustrations correspondant à sa lecture.

 

 

 

 

 

 

 
Plusieurs options possibles :
– récupérer ou acheter deux pupitres à musique à fond plein (à partir de 35 euros) que l’on installe dos à dos, en prenant soin d’avoir la face du côté du public en bon état : la recouvrir si besoin par de la carte ou du canson noir.
– fabriquer un chevalet de table (A3) en carton à partir de plaques neuves ou récupérées. Prévoir un support sur lequel le déposer afin qu’il ne glisse pas : un tissu de coton, une plaque de carton ondulé.
– construire un chevalet en bois recto-verso.
– acheter tout simplement un carton à dessin (45 x 32) qui, retourné sur sa face unie, fera un très bon chevalet de table avec pliure souple. On peut prévoir un fond amovible noir ou d’une autre couleur. C’est tout prêt et ça ne coûte que 10 euros.

Ça y est, nous avons embarqué avec deux classes de 6ème du lycée français de Lomé (Togo).

Nous avons pris la liberté de remplacer Pas l’ombre d’un loup par Tiens-toi droite qui se passe dans le pays voisin. Les élèves sont enthousiastes et lisent déjà avec gourmandise les albums proposés.

Après lecture des albums, ils prépareront à leur tour le prélude et le présenteront à la bibliothèque associative Akplanou et aux élèves de 5e du collège de notre quartier.
Mathilde, documentaliste

Joie, exprimée par mail, pour l’éditeur québécois de savoir la famille Meilleur arrivée jusqu’en Afrique !
Bonheur pour nous tous de nous savoir reliés par la lecture au-delà des frontières.
Véronique ML

Pour lire en groupe, Livralire crée pour chaque album, une lecture dite « épicée », c’est-à-dire une lecture à voix haute, intégrale ou aménagée (partielle ou/et découpée), brute ou mise en scène, dynamique et coopérative (plusieurs voix possibles), inspirée par des éléments visuels ou narratifs qu’elle souligne ou éclaire.

Les lectures épicées aident à la compréhension, apportent du piquant, donnent une place active aux auditeurs, cadencent les rencontres, varient les séances.

C’est un tremplin pour la lecture individuelle intégrale ou ça la remplace pour ceux qui n’ont pas les compétences nécessaires, l’album papier étant à portée de main des auditeurs.

C’est une trame dont peuvent s’emparer les lecteurs pour passer l’histoire à d’autres, comme narrateurs principaux ou voix secondaires.  « Chaque classe engagée  (6e et CM2) est responsable d’une lecture épicée « .   » Notre classe Ulis prépare une lecture épicée pour les parents, une pour une autre classe « .   » Les ainés en préparent une, les jeunes une autre « .

C’est un produit durable.  » Pas une semaine au CDI où je ne ressorte une lecture épicée  des années précédentes et l’album qui lui correspond pour étayer une thématique  travaillée par un prof ou pour un accueil de classe « .

C’est un moyen de faire connaître le projet et de faire tomber les a priori sur les albums autant chez les bibliothécaires adultes que les enseignants qui cette année succombent avec les Petites nouvelles de la révolution : ils rient avec les frites sans patate ou sont émus par Nour et ses sept sœurs (page 8 et 23)

Pour la 16e édition, Livralire fournit aux participants les canevas et les visuels qui permettront :
– des lectures « racontage » polyphoniques de huit histoires pour Petites Nouvelles de la Révolution
– des lectures de type kamishibaï sur pupitre pour Ashoka et la flamme sacrée, Héros ordinaires
une lecture théâtralisée pour Pas l’ombre d’un loup
des lectures mises en scène pour Le Meilleur (jeu de cartes), On nous appelait les mouches (randonnée sur table), Christine de Pizan (lettrines)
– une lecture observation individuelle (sous forme d’une chaîne de lecture) puis collective pour Forêt des frères.

Nota bene : Les lectures épicées des titres en bleu ont été filmées et seront mises en ligne sur le blog.

VML

La nécessité rattrape ma négligence. Pour la saison 16, nous n’avions pas fourni de modèle d’invitation. Marie-Christine la présidente de Livralire me dit en avoir besoin pour les résidents du foyer-logement où elle rassemble chaque mardi dix d’entre eux. Pour élargir l’audience, elle les glissera plus largement dans toutes les boites à lettres.

C’est chose faite avec la complicité technique de Marie-France et la reprise d’un décor dessiné par Marie Anne Wettstein pour le prélude. Pour appâter les destinataires, au verso de l’invitation de format A5, une grille de mots mêlés où sont glissés huit noms d’objets. Charge aux participants à la rencontre de les retrouver dans les albums au moment du feuilletage.

Le modèle avec texte modifiable et grille vierge est disponible sur le drive, dossier divers.

(Solution du jeu ici)
VML

Avant les vacances, avec la complicité de deux élèves de 5e Kathy, documentaliste avait offert aux 6e de son collège le prélude et deux petites nouvelles de la Révolution. La généreuse idée lui vient ensuite de faire goûter ces histoires aux résidents de la MARPA (résidence pour seniors autonomes) de son village de l’Ain, en cadeau de nouvel an.
Le directeur est dubitatif : « ils sont fatigués. Ils ne seront pas nombreux. »

Kathy persiste. Elle embauche son compagnon et un couple d’amis. Ils préparent des jeux (quiz musical, diaporama avec des intrus) et trois lectures. Elle dépose une fourchette sur chaque accoudoir. Les ainés s’en saisissent et scandent : « Tout sauf des patates » (page 8).
Ils applaudissent quand la petite américaine commence à compter les étoiles, ces millions de veilleuses que jamais son père ne pourra éteindre (page 20).
Ils ont ri avec Malicka et son oncle Malick (page 35).

Les résidents étaient nombreux, attentifs et joyeux.

Kathy emboitait le pas à Elodie qui avait raconté au lancement à Mâcon comment elle partageait les albums hors de sa sphère professionnelle. Puissent d’autres les imiter !

VML

Portes entrouvertes, accès limité, regroupement interdit, confinement imposé…
Renversons les contraintes ! Prenons des risques !
Sortons les livres des rayons des bibliothèques et des maisons.
Préparons des petits sacs de livres ou des cagettes à histoires.
Distribuons les autour de nous. Lançons des chaines de lecture.
Offrons aux reclus des voyages immobiles.
Ouvrons-leur des fenêtres artistiques et culturelles sur le monde.

Illustration  : Marie-Anne Wettstein

Invités lors des lancements d’automne à partager leur expérience, des adeptes d’1.2.3 albums conseillent aux nouveaux inscrits de :

Prendre du plaisir.

Ne pas vouloir tout faire.

Adapter à sa situation pour ne pas être stressé.

Ne pas se mettre la pression. Etre indulgent avec soi-même.

Ne pas attendre d’être au top pour démarrer.

Faire confiance à son public.

Coller au maximum à l’agenda proposé par Livralire.

Aller régulièrement sur le blog.

Ne pas être seul.e

S’assurer que ses partenaires ont compris de quoi il s’agissait.

Croiser avec d’autres projets. Exemples : le quart d’heure lecture au collège / le crédit de livres aux élèves de 3e.

Proposer ponctuellement un album à une autre classe que celle embarquée dans le voyage lecture.

Ne jamais arrêter les lectures.