Une professeur d’éducation socio-culturelle d’un lycée agricole reçoit une plaquette annonçant 1,2, 3 albums. Une scénographie ? Des lectures épicées ? Ca l’intéresse vu l’état de la lecture chez les élèves, mais c’est quoi ? Elle décroche son téléphone et appelle la correspondante du projet, une bibliothécaire de La Bibliothèque Départementale de l’Allier, qui lui propose une démonstration sur place.

Françoise choisit l’album Cours de Davide Cali chez Sarbacane. Les visages de la documentaliste et du professeur semblent impassibles. Mais à la fin, l’enseignante dit : « Quelle bonne idée d’avoir commencé cette histoire par la fin. Est-ce que vous pouvez rester ? J’ai mes élèves à 10h15. J’aimerais que vous leur lisiez la même chose.»

Françoise, habituée au public adulte, mais pas à celui des ados, accepte. Les quinze élèves de CAP sont captivés de bout en bout et, comme le professeur, ravis de cette lecture « épicée », dynamique et prenante.

Le lendemain, la bibliothécaire reçoit une demande d’une médiathèque de son réseau pour des lectures à voix haute pour la prochaine Nuit de la lecture avec des 8-15 ans…La réponse va de soi : un panier de lectures épicées * !
Conclusion :
La communication est nécessaire mais pas suffisante. Elle amorce.La démonstration embarque!
– Le projet 1, 2, 3 albums répond à des besoins. Encore faut-il qu’il soit porté concrètement sur le terrain par des missi dominici comme pourraient l’être les « 
grands » voyageurs auprès de collègues d’autres établissement !
VML

*  Depuis deux ans, pour la Nuit (française) de la lecture en janvier, les agents de la médiathèque de Sens (Yonne) font déguster avec succès les albums « grand large » dans leur version de lectures épicées créées par Livralire. Le public familial écoute, voit et surtout emprunte les livres !