Trois BDP partenaires ont tenu à programmer des rencontres 1, 2, 3 albums en janvier même si les conditions sanitaires limitaient drastiquement le nombre de participants. Une autre journée est prévue fin février à Belfort. Qu’allions-nous faire de bon en si petit groupe ?

A Châteauroux, après une scénographie jouée en « live » avec le public (la formule est vraiment intéressante), j’ai projeté le powerpoint que j’avais préparé pour les lancements d’automne pour présenter les lectures épicées. Certaines voyageuses ont mesuré leur intérêt.

A l’annexe des Planons (Ain) et à la MCO, chaque lecture épicée a été jouée après que j’ai présenté au groupe les supports, la mise en place et le déroulement. Les participant.e.s prenant tel ou tel rôle de lecteur ou lectrice ou de voix dans le public, se sont senti.e.s très impliqué.e.s.

Le regard sur certains albums s’est modifié.
« La mise en scène donne de l’amplitude au texte. »
« On voit les textes autrement. »
« On est sur le chemin. On voit à quel public destiner telle ou telle histoire. »
« On se rend compte que ces lectures sont puissantes et indémodables. »
« On trouve de l’intérêt à tous les albums, même ceux qui nous laissaient indifférents. »

Pendant cet atelier, notre esprit est libéré des activités habituelles, disent les professeurs, permettant aux idées de germer sur :
des aménagements dans le déroulement des lectures (voir liste envoyée aux voyageurs)
des activités conjointes. Exemples : faire un catalogue partagé de cicatrices, plus intergénérationnelles que les rides. Associer une collègue violoniste à la lecture du Barrage.
l’utilisation des lectures épicées
Au collège, des RDV lecture libres à la pause méridienne pour les collégiens qui ne sont pas encadrés par un professeur-voyageur.

Au collège, le choix de partager telle ou telle lecture épicée, en lien avec le programme, avec tous les élèves d’un même niveau.

Au lycée, une lecture épicée par la prof de lettres pour ouvrir la semaine avec sa classe de CAP ou par la documentaliste pour la clore le vendredi quand l’attention des seconde pro baisse. De sorte que les jeunes finissent par les réclamer si on les oublie !

En plus des idées et du savoir-faire, le travail en commun a donné de l’énergie à chacun.e pour s’y mettre et m’a confortée dans la primauté à accorder désormais à ces animations efficaces, universelles et pérennes qui peuvent fidéliser les publics.

VML