Dans les années 1950, dans les villages reculés italiens, l’électricité était encore un rêve. Qui dit que Don Lorenzo avait pu l’installer dans son école à Barbiana ? Sans doute les enfants lisaient-ils à la bougie ou à la lampe à pétrole.
Pour mettre leur public adulte dans l’ambiance de l’époque et du cadre, Mado et Yasmine, organisatrice d’1, 2, 3 albums au centre social d’Ambérieu (01) ont fait la lecture du Maître d’école dans leur espace habituel, agencé pour l’occasion en salle de classe éclairée aux bougies. Nul ne s’étonnera que la discussion ait porté sur la fée électricité et sur l’affirmation formulée à la fin de l’album : « la lumière, c’est mieux que l’obscurité ».