Ceux qui ont pu, dans ce semestre agité, aller au bout du voyage-lecture, étaient invités à  nommer leurs trois livres préférés : ceux qu’ils aimeraient offrir, se faire offrir, ceux qui les ont marqués, ceux qui leur ont appris quelque chose, etc.

Je n’ai jamais dit caracole en tête. Il a pour lui un texte minimaliste, un sujet universel, un format duplicable. Les participants ont partagé des confidences, doté de secrets bien gardés des inconnus ou des personnages célèbres.

Suivent deux albums « robustes » et émouvants dont l’accès a été facilité par les lectures épicées : Trop bien, cette façon de nous raconter des histoires.

 Si je reviens un jour : J’ai failli pleurer. Je mesure la chance qu’on a de vivre aujourd’hui. Quelle belle famille soudée jusqu’au bout !

Quelqu’un m’attend derrière la neige : Quelle incroyable rencontre où chacun est sauvé par l’autre.

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Le barrage arrive en 4e position. Il a réveillé des souvenirs chez les aînés et conduit certains collégiens, notamment les Albigeois, à découvrir un vrai barrage. Les illustrations de l’album sont magnifiques.

Le 5e, Les rides, remporte la palme spéciale de créativité  (voir articles sur ce blog) : Je ne savais pas qu’on pouvait avoir tant de rides. Ce livre m’a apporté de bonnes ondes. Il y a de la beauté dans les rides.

Les trois derniers que d’aucuns auraient aimé  voir sur le podium :
Les dessins de Claire sont réconfortants : On peut réaliser son rêve même s’il nous manque quelque chose.

Les souliers usés : De l’action, de la magie, de l’amour !

Kini, le monde à bras le corps : Que ça fait du bien un livre qui parle de voyage quand on est en semi-confinement !

Longue vie à ces albums qui permettent des lectures coopératives, plurielles et intergénérationnelles !

* Les commentaires en italique sont ceux envoyés par les élèves du collège de Pont-de-Veyle dans l’Ain. Il faudrait des pages et des pages pour en partager d’autres.