Maison des seniors, Chalon / Saône, le 12 mars 2019 : on retrouve les 6e, après l’embarquement commun en janvier. Au programme : la découverte du labyrinthe de l’âme selon le canevas bâti avec le professeur de lettres.
1/ Pour annoncer le thème, tenu secret, les adultes, installés en cercle avec les jeunes, scandent le texte de la chanson de Mano Solo : les sentiments.
2/ Pour découvrir l’album, on se répartit en 4 groupes. Quatre visuels ont été sélectionnés correspondant à la peur, la joie, la colère et l’espérance. Le texte en vis-à-vis étant occulté, chacun observe l’image et propose un sentiment pouvant correspondre. Le texte est ensuite lu à voix haute.
3/ Pour illustrer concrètement ces 4 états d’âme, chacun est invité, dans son groupe, à répondre par écrit aux 4 questions suivantes : Je suis en colère quand … / J’ai peur … / Ce qui me rend joyeux… / Par quel objet, couleur, lieu ou musique représenterais-tu l’espérance ? Les réponses sont découpées et déposées dans des pots en verre. Ceux qui ont fini les premiers se plongent dans l’album.
4/ Pour partager le vécu, un binôme jeune-adulte lit les réponses d’un des pots devant l’assemblée plénière. Le temps manquant, les 6e sont repartis avec le pot des peurs et les adultes ont lu les représentations de l’espérance (envoyées ensuite par mail à l’enseignant).
5/ Dans un 5e pot, avait été glissée l’illustration du mot « surprise », reconnue facilement par les élèves. Les adultes, mis dans le secret à la séance précédente, ont partagé oralement une bonne ou une mauvaise surprise comme une livraison surprenante de fleurs, un essaim d’abeilles entre deux vitres, un vélo pour Noël, deux chatons pour le prix d’un, un livre inattendu dans sa boite à lettres.
RESULTATS :
1/ Le programme était trop ambitieux pour le temps imparti (80 minutes). Ça aurait mérité deux séances. Ceci dit, l’album a été introduit et le professeur compte bien poursuivre en classe.
2/ Les jeunes se sont regroupés par affinité et les bons élèves se sont mis ensemble. Ils ont eu des réactions rapides et des propositions pertinentes, éblouissantes même vu leur âge. Ce fut beaucoup plus difficile dans deux autres ateliers où les élèves ne s’écoutaient pas ou ne s’intéressaient qu’à eux. Peut-être aurait-il fallu diversifier la composition des groupes en amont. Pas sûr alors que les collégiens mûrs ou doués auraient parlé si librement, par peur d’être la risée de leurs camarades.
VML