Au Chesnay (78), des élèves du collège Blanche de Castille ont fait du Labyrinthe de l’âme leur livre phare, offrant aux ainés d’un Ephad partenaire des célèbres chansons françaises sur diverses émotions.

A Bligny-sur-Ouche (21), des élèves de 5e, répartis par groupes de 3, ont réfléchi à la manière de représenter une émotion de leur choix, de manière non figurative en privilégiant l’expression par les formes, les couleurs et les matières.

Solitude

Joie

Ennui

 

 

 

 

 

 

 


A Givry (71)
, lors de la dernière rencontre intergénérationnelle autour du vote au foyer-logement des Sept Fontaines, les élèves de CM2 de l’école Lucie Aubrac ont, par petits groupes, mis en scène des sentiments et des émotions (à découvrir en cliquant sur l’image).

Si seulement ces interprétations avaient été partagées avec des résidents d’un Ehpad bourguignon, embarqués dans 1, 2, 3 albums qui en ont été privés parce que l’album était jugé trop lourd et trop difficile… leurs langues se seraient déliées autant que pour le Maitre d’école ou Une somme de souvenirs.

VML

 

Comme annoncé en avril sur le blog, les jeunes voyageurs polynésiens du collège Afareaitu à Moorea ont partagé le souvenir d’une émotion.
Fabienne Bourjon, leur documentaliste, a mis leurs textes courts en réseau avec Thinglink : un logiciel en ligne qui permet de créer des liens hypertextes.
A vous de vous promener dans l’un ou l’autre de leurs labyrinthes.

(Un premier clic vous permettra d’avoir accès aux labyrinthes entiers puis vous pourrez découvrir avec les étoiles et les petits cercles rouges les souvenirs des enfants tahitiens)

 

 

 

 

 

Suite à la lecture du Maître d’école et du Labyrinthe de l’âme, les 5e du collège de Pont-de-Veyle (Ain), ont dessinés  sur des feuilles noires des émotions. A vous d’imaginer lesquelles  !

Au collège de Talant (21), à l’initiative de la documentaliste, d’un professeur d’anglais et d’un professeur de français, deux idées pour nourrir des rencontres entre  des 6e et  des CM à partir du Labyrinthe de l’âme.

1/ Un jeu d’association entre des smileys et des états d’âme lus puis prononcés à voix haute  : I am sad  – I am happy – I am angry…

 

2/ Un jeu de devinette. Sur une roue de vélo transformée en roue de la fortune seront fixés des noms de sentiments. L’équipe qui tombera sur l’un deux devra jouer une saynète pour le faire deviner aux autres.

L’album sera bien sûr aussi consulté et des extraits lus.

Quelques nouvelles d’1, 2, 3 albums à l’autre bout du monde.

Nos élèves ont eu la présentation des livres au mois de février.
1/ Depuis, ils lisent les albums au CDI, une heure tous les quinze jours. Cette heure de lecture encadrée, à laquelle ils ne sont pas réfractaires, est la seule façon de s’assurer de leur participation au projet.
2/ J’ai fait la lecture épicée d’Une somme de souvenir.
3/ J’ai choisi trois illustrations du Labyrinthe de l’âme que nous avons décortiquées ensemble, dont celle de la colère particulièrement riche.
4/ J’ai sélectionné des sentiments illustrés dans le livre et ai écrit leurs noms au tableau. Après explication et analyse en groupe, chacun a été invité à partager un souvenir en lien avec un de ces sentiments.
5 / Une fois terminée la rédaction des souvenirs, nous les partagerons en utilisant un logiciel qui permet la création de liens hypertextes sur une image.

Fabienne Bourjon, professeur documentaliste au collège Afareaitu/ Moorea/ Polynésie

Maison des seniors, Chalon / Saône, le 12 mars 2019 :  on retrouve les 6e, après l’embarquement commun en janvier. Au programme : la découverte du labyrinthe de l’âme selon le canevas bâti avec le professeur de lettres.

1/ Pour annoncer le thème, tenu secret, les adultes, installés en cercle avec les jeunes, scandent le texte de la chanson de Mano Solo : les sentiments.

2/ Pour découvrir l’album, on se répartit en 4 groupes. Quatre visuels ont été sélectionnés correspondant à la peur, la joie, la colère et l’espérance. Le texte en vis-à-vis étant occulté, chacun observe l’image et propose un sentiment pouvant correspondre. Le texte est ensuite lu à voix haute.

 

3/ Pour illustrer concrètement ces 4 états d’âme, chacun est invité, dans son groupe, à répondre par écrit aux 4 questions suivantes : Je suis en colère quand … / J’ai peur … / Ce qui me rend joyeux… / Par quel objet, couleur, lieu ou musique représenterais-tu l’espérance ? Les réponses sont découpées et déposées dans des pots en verre. Ceux qui ont fini les premiers se plongent dans l’album.

4/ Pour partager le vécu, un binôme jeune-adulte lit les réponses d’un des pots devant l’assemblée plénière. Le temps manquant, les 6e sont repartis avec le pot des peurs et les adultes ont lu les représentations de l’espérance (envoyées ensuite par mail à l’enseignant).

 

5/ Dans un 5e pot, avait été glissée l’illustration du mot « surprise », reconnue facilement par les élèves. Les adultes, mis dans le secret à la séance précédente, ont partagé oralement une bonne ou une mauvaise surprise comme une livraison surprenante de fleurs, un essaim d’abeilles entre deux vitres, un vélo pour Noël, deux chatons pour le prix d’un, un livre inattendu dans sa boite à lettres.

RESULTATS :
1/ Le programme était trop ambitieux pour le temps imparti (80 minutes). Ça aurait mérité deux séances. Ceci dit, l’album a été introduit et le professeur compte bien poursuivre en classe.
2/ Les jeunes se sont regroupés par affinité et les bons élèves se sont mis ensemble. Ils ont eu des réactions rapides et des propositions pertinentes, éblouissantes même vu leur âge. Ce fut beaucoup plus difficile dans deux autres ateliers où les élèves ne s’écoutaient pas ou ne s’intéressaient qu’à eux. Peut-être aurait-il fallu diversifier la composition des groupes en amont. Pas sûr alors que les collégiens mûrs ou doués auraient parlé si librement, par peur d’être la risée de leurs camarades.
VML

En janvier, j’ai réalisé la scénographie devant 20 jeunes d’enseignement spécialisé. Jusqu’à la votation, on va se rencontrer tous les 15 jours, soit à la Médiathèque soit dans les salles de classes de Verdeil, pour partager un album.

L’hôte qui reçoit prépare une présentation d’un album de son choix. Mercredi passé, Corinne et sa classe ont mis en scène Le Labyrinthe de l’âme.

Un grand labyrinthe a été créé sur une table. Chacun notre tour, nous faisions avancer un petit personnage (fabriqué par José),  jusqu’à une image représentant un état d’âme. Arrivé à l’une de ces émotions, un élève lisait à haute voix un extrait du livre. La traversée du labyrinthe a duré environ une demi-heure. Ensuite, chaque élève a reçu la silhouette d’un visage, préparé par Lucas et Jasmin.

Avec peinture, feutres ou crayons, chacun devait figurer un état d’âme de son choix. Au bout d’une demi-heure, les différents portraits ont été réunis sur un tableau. Avec ces nouveaux dessins, on aurait pu réaliser un tome 2 du Labyrinthe de l’âme !


Sandra, bibliothécaire à Aigle (Suisse)