La lecture épicée de Tout ce que la guerre déteste est quasi terminée.

Comme suggéré dans le conducteur de cette dernière, nous procédons à la collecte des verbes qui pourraient renseigner sur ce à quoi nous invite la vie puisque, bien entendu, ce que la guerre déteste le plus, c’est la vie dans toutes ses manifestations, sa variété.

Chacun inscrit donc, sur un quart de feuille de papier et à l’aide d’un crayon de couleur, le verbe de son choix. Victor répond à sa manière à la demande : pas de verbe, mais un dessin. Le groupe n’y perd pas au change, loin s’en faut puisque, en une image, nous récoltons plusieurs verbes : se balancer, jouer au
ballon puis s’asseoir à l’ombre d’un arbre généreux pour se reposer, piquer un petit roupillon.

La guerre doit en piétiner de rage, mordre son chapeau ! Et nous d’en rire, contents, grâce à notre camarade, de lui avoir joué un si mauvais tour, de lui adresser ce pied-de-nez !

Emmanuel Delorme, professeur de lettres (Camille Chevalier / Chalon-sur-Saône) 

2ème lecture épicée avec le Centre médico-psychologique.
Après Te souviens-tu, Marianne qui a ému les participantes, nous avons présenté  Tout ce que le guerre déteste.
Nous avons échangé autour de l’album et réfléchi à ce qui ferait gagner la vie sur la guerre.
Nous avons ensuite retranscrit les idées sur une reproduction de la dernière illustration du livre.
 
Catherine et Laëtitia, Bibliothèque Rollinat (Argenton-sur-Creuse)

La lecture épicée de Tout ce que la guerre déteste fonctionne à merveille. Même en grand groupe comme avec les 29 élèves de CM1&CM2 de l’école de Daix que j’ai accueillis au CDI.

Justine Martin, leur enseignante, a embrayé sur place en proposant à ses élèves de réagir sur quelques pages de l’album puis, en groupe de trois ou quatre, de :

  • compléter la liste des choses que la guerre déteste.
  • retenir une proposition et l’illustrer en dessins/ découpages dans le style graphique de l’album.
  • montrer la réalisation à la classe entière et faire deviner la phrase correspondante (la guerre déteste la Saint valentin, la guerre déteste les souvenirs, la guerre déteste les fêtes, etc).
  • écrire la phrase et signer.

 

P.S : Deux autres albums sont proposés ce semestre à cette classe qui s’intéresse au sport : Il court (albums #17) en lecture individuelle et Carton rouge (albums # 10) que nous leur jouerons en lecture épicée, à la BM de Daix, la bibliothécaire et moi-même, au printemps prochain.

Sylvie Merabti, documentaliste au collège de Talant (21)

 

 

Les enfants d’Ukraine et du Moyen-Orient savent ce qu’est la guerre, comme Samir et Yaël, qui, dans un petit livre paru en 2000, s’interrogeaient sur la façon de l’arrêter.

Le mieux serait que les présidents ne la commencent jamais, disaient-ils.

Et pour ça, il faudrait qu’on leur mette dans la tête les images concrètes et quotidiennes de la violence « des bombes qui explosent, des maisons qui brûlent, des gens couchés dans leur sang, des enfants qui hurlent … »

Il faudrait leur rappeler nos bonheurs paisibles : un bain au torrent, la fête foraine, une promenade avec un grand-père, un bouquet de fleurs des champs, des bisous du soir, etc. Oui, mais comment ?

Un jour j’arrêterai la guerre, publié chez Nathan, étant épuisé, Thierry LENAIN et Pierre MORNET mettent généreusement leur histoire si actuelle en accès libre.

Elle pourra être lue à haute voix à tous les publics dès maintenant et en association avec Tout ce que la guerre déteste.

VML

Tout ce que la guerre déteste

Auteur / Illustrateur : Ximo ABADIA

Rue du monde, 2023,17 €

Quand la guerre débarque, elle ternit la beauté du monde : le ciel, les paysages, etc. Elle étouffe la créativité : les chants, les arts, l’écriture, etc.  Elle interdit les rassemblements et les jeux. Tout ce qui fait le sel de la vie est son ennemi !