L’année dernière, une classe de 1MEI/PLC (1ère professionnelle Plastiques et Composites, Maintenance des Equipements Industriels) avait entamé un travail de réécriture, inspirée de l’album Philémon et Baucis*, malheureusement stoppé par le premier confinement du printemps 2020.

Après quelques péripéties, la classe a pu achever ce beau projet, sous la forme d’une pièce radiophonique de cinq minutes :  Martin et Maxime.

Nous sommes très heureux de pouvoir enfin partager l’histoire d’un duo de frères qui, à Mondeville, ont accueilli deux SDF venus frapper à leur porte. Félicitations aux jeunes et à leurs professeurs !

Arnaud Legoff, médiathèque Quai des mondes, Mondeville (Calvados)

 *L’album Philémon et Baucis qui aborde le thème de l’hospitalité pourra être proposé en livre cousin de Quelqu’un m‘attend derrière ma neige.

 

A la suite de Gloria et de ses comparses, héroïnes de Quelqu’un m’attend derrière la neige, qui voient les hommes s’agiter en dessous d’elle, nous avons, avec les 6e, imaginé des hirondelles voyageant au-dessus des albums.

Chaque élève a :
– choisi un album de la sélection du voyage-lecture en cours
– colorié un profil « standard » d’hirondelle dans la tonalité correspondante
– raconté* ce que l’oiseau a vu, compris et ressenti.

Karine Pépin, Collège George Sand, Pont de Veyle (Ain)

*cliquer sur les photos pour lire le texte

Je n’ai jamais dit, tu n’as jamais dit, ils n’ont jamais dit …

Au collège Saint Joseph La Salle de Dijon, après la lecture de l’album de Didier Jean & Zad, nous avons encouragé les élèves de la classe de 6e B à partager quelque chose qu’ils n’avaient jamais dit. Leurs propositions, plus ou moins fictives, sont partagées sous forme d’un mur numérique (padlet).

Cécile Pereira (professeure de Français), Frédéric Gillot (professeur documentaliste).

 

Échanges à bâtons rompus après la lecture épicée de Kini, le monde à bras le corps par trois adultes devant douze élèves de 6ee.
(En noir les 6e, en bleu, les adultes)

– Est-ce que c’est une histoire vraie ? Est-ce qu’elle a vécu ?*
Bien sûr que Kini a existé ! A votre avis, qu’est ce qui nous le prouve ?
Sa photo** et celle de ses complices de voyages, la couverture de ses différents livres aussi.
– C’est bizarre pour une sportive de fumer la pipe !
A l’époque on n’avait pas fait le lien entre santé et tabac ; on fumait couramment.
Elle ne s’est pas mariée et n’a pas eu d’enfants. C’est pas normal pour une femme !
– Avec tous ces voyages, elle n’aurait pas eu le temps de s’occuper d’une famille.
– C’était pas important pour elle.
– C’est une femme sacrément indépendante.
– Elle a fait ce qu’elle voulait de sa vie.
– C’est une aventurieuse !
Eh oui ! Une aventurière curieuse, rieuse !

 * L’incrédulité des jeunes lecteurs est un bonne rampe de lancement pour l’échange. Cela permet de revisiter l’album dans sa totalité, c’est-à-dire de :
– fixer dans les mémoires les principaux épisodes de la vie d’Ella Maillart
– mettre en évidence le caractère extraordinaire de son parcours
– aborder le thème de la singularité : savoir qu’il est possible de marcher en dehors des sentiers battus, qu’une vie n’est pas nécessairement toute tracée.

C’est dire, dès lors, si ce temps de lecture partagée, même bref, n’est pas perdu.

** De l’intérêt d’avoir mis en avant (dans la lecture épicée) les protagonistes avec leur photo noir & blanc et pas seulement les illustrations de l’album.

Véronique Lombard et Emmanuel Delorme, professeur de lettres, collège Camille Chevalier (Chalon-sur-Saône)

 

 

Enseignante en Segpa, j’ai été entrainée dans 1, 2, 3 albums l’année dernière par notre conseillère pédagogique. Confiante et intéressée, j’ai embarqué cette année 16 élèves de 5e Segpa du collège Louis Pasteur à Graulhet dans le Tarn.

J’ai commencé par Les Rides.  Après la lecture collective, j’ai demandé aux élèves de repérer les différentes émotions puis de chercher une personne de leur entourage, ridée, qui  accepterait d’être prise en photo en faisant une grimace, en riant, en exprimant un secret ou simplement au naturel.


La plupart des grands-parents vivant au loin, seule une jeune fille a tiré le portrait de sa grand-mère. Alors, j’ai proposé aux élèves de chercher sur internet un visage qui illustrerait une des  trois expressions (ou non) et de lui inventer un autoportrait à la manière de ceux donnés dans l’album, avec une ville et un pays, un métier, une situation familiale. L’ensemble forme quatre panneaux.
Marion BASTIE, collège Louis Pasteur – Graulhet (81)

 

Suggestion Livralire : pour un rendu global qui valoriserait davantage les productions, donner au départ aux élèves un modèle de fiche où coller la photo et écrire le texte. Puis organiser un agencement « artistique » sur le tableau avant collage.

Premier embarquement dans 1, 2, 3 albums pour nous, au collège Albert Camus à Auxerre (89). Avec la complicité de David, accompagnant scolaire (AESH), nous avons joué la scénographie à deux classes de 6e.

Après que les héros aient confié un de leur secret, nous avons invité les élèves à partager à leur tour et anonymement quelque chose qu’ils n’auraient jamais dit.

Une fois remplis, les petits papiers ont été jetés dans le bocal à poisson puis piochés et lus à haute voix. Au milieu de doux secrets ou de petites bêtises, sont sortis des secrets douloureux ou imprévisibles dont deux sur lesquels nous avons rebondi pour éviter tout malentendu.

Juliette Stavrou, professeur-documentaliste, Agnès Cochard, professeur de lettres, Véronique Oudin, coordonnatrice ULIS

La rencontre des élèves de la classe ULIS du collège avec Gloria, l’hirondelle héroïne de Quelqu’un m’attend derrière la neige, s’est prolongée par un atelier de fabrication d’oiseaux.

Julie Dequincey, leur enseignante, a :
– préparé des planches de silhouettes d’hirondelles* trouvées sur le net
– fourni à chaque élève un protocole de réalisation Je sors mon feutre noir, mon feutre orange, mes ciseaux … Je colorie …. Je découpe …. J’assemble
Et une fiche d’auto évaluation qu’ils ont remplie sérieusement.

Une heure après les hirondelles étaient prêtes à s’installer dans le coin lecture de leur classe.

* Si on tape hirondelle activité manuelle en ligne, on trouve plein d’idées notamment sur Pinterest.

Sylvie Merabti, professeur- documentaliste, collège Boris Vian à Talant (Côte d’Or)