L’été dernier, sitôt que j’ai eu commencé de lire à voix haute Une somme de souvenirs à ma mère nonagénaire, elle m’a dit : « Ne me montre pas les images tout de suite, c’est formidable, je vois chaque scène ».
Effectivement, l’auteur nous offre un récit imagé qui se suffit à lui-même sauf que pour certains publics non acquis à la lecture, le temps d’écoute semblera long. Pour maintenir l’attention, j’ai imaginé des rôles tenus par des personnes du public : un interviewer qui interpelle le narrateur et des lecteurs pour lire les souvenirs de Monsieur Wilson, tels que les clients les ont découverts à la braderie de la rue Little.
La chance a voulu qu’en tournant la scène aux ateliers Lelouch à Beaune avec deux apprentis, il y avait ce jour-là trois stagiaires, Benjamin, John et Floriane et que Zihan, élève de CM2 à Beaune était disponible. Dommage qu’on n’ait pas eu comme à Givry (71), une candidate de 9 ans pour jouer la petite fille de Mr Wilson car de profil il est impossible de me faire passer pour une enfant que je ne suis plus depuis si longtemps, encore qu’à se nourrir de littérature-jeunesse (mais pas que !) on reste jeune !
Véronique M Lombard
Une somme de souvenirs