Joseph Lebrun a connu la guerre, l’amour, la fête, les nuisances. A 400 ans, ce chêne blanc est Toujours debout. D’autres types de chêne, Quercus robur, Quercus pubescens, Quercus petraea, ont été témoins de scènes de vie et de mort ou ont été plantés en remerciement ou pour faire un vœu. Entiers, creux, sortis d’un rocher ou tordus, ils ont été répertoriés par l’association ARBRES, fondée il y a 20 ans, et ont reçus le label d’arbres remarquables aux côtés de tilleuls, platanes, ifs, châtaigniers, hêtres, oliviers, cèdres, robiniers, ginkgos, etc.
Ce printemps, les éditions Plume de carotte en présentent 55, dont une dizaine de chênes, dans un très beau documentaire intitulé Histoires d’arbres remarquables (27 €) réalisé par Georges FETERMAN.
Sont cités en annexe et par département, tous les arbres labellisés à ce jour comme le chêne du château de Saint Germain les Buxy (71) âgé de 250 ans !
Celui de la forêt de Fey-en-Haye a eu moins de chance. Situé dans la Meuse, en pleine zone de combat pendant les deux dernières guerres mondiales, ce chêne a reçu des balles de fusils et des éclats d’obus. Puis une bombe l’a décapité. ll s’est tenu debout jusque 2005. Fragilisé par la pourriture, on décida de sauver cet arbre témoin. Il fut abattu avec précaution, séché pendant un an puis installé, telle une relique en l’église Saint-Gorgon de Fey-en-Haye.
VML