La deuxième partie de l’atelier lecture d’images, organisé au Collège Croix Menée pour les classes de 6ème et 5ème segpa, nous a conduits à construire des images à la manière de « La grande dame et le petit garçon ».  N’ayant ni le temps ni le matériel pour faire de la gravure, technique utilisée dans l’album, Annabelle Desbrosse, qui anime l’atelier, a proposé d’utiliser le bon vieux papier carbone. Les élèves ont inséré ce carbone entre un papier de couleur et une page de magazine représentant une maison. Après avoir choisi la maison qu’ils souhaitaient reproduire, ils en ont simplement tracé les contours, contours qui sont apparus ensuite sur la feuille de couleur. Ils ont ensuite découpé et assemblé sur une grande feuille tous les découpages des maisons, de façon à construire une ville. La mise en page s’est effectuée en commun. Pas facile de déterminer les différents plans pour le positionnement des habitations. Voilà le résultat de cette oeuvre collective.
Lucile Baron (Collège Croix menée – Le Creusot – 71)


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Les petits perce-neige semés le 14 février ont germé. Notre jardin extraordinaire a fleuri et pris des couleurs : rouge pour dire j’ai bien aimé, bleu pour j’ai moyennement aimé, noir pour je n’ai pas aimé.
Ainsi tous les jardiniers en herbe de 6eme C sont au courant de l’avancée des travaux au jardin et des impressions de leurs camarades sur leurs lectures. Tous les albums, même « Saltimbanques » et  « Hello Monsieur Hulot » ont trouvé preneur. La lecture se poursuit sereinement.
A bientôt pour une prochaine escale au jardin.
Dominique Burret et Agnes Alquier, Digoin (71)
Suggestion Livralire : Faire un jardin d’expression qui ressemble à une jardinière. Pour chaque album, de quoi épingler les pétales : un pot récupéré + du sable ou du plâtre +une tige+ une boule de polystyrène.

Inspirée par le poème de Paul Eluard, Dominique Grob rend hommage aux héros des albums.
Partagez sans compter ce merveilleux cadeau.
Faites deviner qui se cache derrière chaque strophe.
Et si l’envie vous prend d’écrire aussi des odes ou des poèmes, ne bridez pas votre précieuse liberté d’expression.

Liberté

Sur l’écran de la nature
Sur le rêve fou déliré
Sur les ailes de beauté
J’écris ton nom

Sur toutes mes tentatives
Sur mes pages griffonnées
Génie sur terre retombé
J’écris ton nom

Sur les images colorées
Sur mon chapeau démodé
Sur l’originalité
J’écris ton nom

Sur l’habit du prisonnier
Sur les barreaux de l’oubli
Sur tous les oiseaux de l’ombre
J’écris ton nom
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Si vous passez en Loire Atlantique, allez à  Saint-Marc, sur la commune de Saint Nazaire. Vous pourrez saluer le buste de Monsieur Hulot et découvrir le cadre de son célèbre film. C’est en effet sur cette plage dénichée par une carte postale, que Jacques Tati tourna, avec les habitants, pendant l’été 1951, les vacances de Monsieur Hulot. Le décor est là : la mer, la corniche, les rochers, la plage, l’hôtel, les colonies de vacances. A la presse locale qui l’interroge sur le sujet de son film, le réalisateur répond : «  Je veux que pour 150 francs (argent de l’époque)  le citadin qui regardera mon film se paie une heure de vacances.”

   


Jacques Tati – Les vacances de M. Hulot (extrait)

Jeudi dernier, au CDI du collège, deux classes de 5ème présentaient leur création autour des albums.  Les jeunes, avaient eu trois heures de préparation et libre choix du mode d’expression.
Tous les albums (sauf L’homme invisible) ont été représentés selon des modes très divers.
– des devinettes (Elinor, Le maître des estampes, Monsieur Loiseau)
– des portraits-robots ou carte d’identité de personnages  (Saltimbanques, Comme une soudaine envie de voler)
– des acrostiches (Jazyaa)
– des dessins, très beaux, mais hélas un peu petits (La Grande dame et le petit garçon, Le maître des estampes)
– des lectures d’extraits, seul, à plusieurs voix, ou même une lecture intégrale de Jazyaa la tapageuse par un élève seul : défi  relevé.
– des mises en scène, avec acteurs ou marionnettes sur piques (Le bébé tombé du train)
des prolongements : la suite savoureuse et accessoirisée de Comme une soudaine envie de voler, avec chasseur et canard malheureux,  des épilogues heureux pour Jazyaa ou Virgile et sa mère.
–  une ouverture documentaire, avec des informations sur les ponts de New-York (Elinor)
Il y eut du trac, des hésitations, des erreurs, des maladresses, des rires, mais tous ont joué le jeu, même si l’exercice, non noté, aurait pu être bâclé. Un après-midi riche avec même de très bonnes surprises et agréable pour tous et pour nous, bibliothécaires, pour une fois spectatrices !
Véronique Lottaz (bibliothécaire à Déols, 36)

Pour faire le portrait de Magnus  
d’après Jacques Prévert

Peindre d’abord un lutin
avec un chapeau vert
peindre ensuite
quelque chose de naturel
quelque chose de planant
quelque chose d’irréel
quelque chose d’étonnant
pour Magnus
Placer ensuite la toile contre un arbre
dans une prairie
en pleine nature
ou sur une colline
se cacher derrière l’arbre
sans rien dire
sans bouger

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Dans le cadre des cours de français, nous allons essayer de faire un portrait de quelques personnages principaux des albums, en utilisant la matrice ci-dessous du célèbre poème de Jacques Prévert. On va donner aux élèves le poème original, la matrice et un exemple qu’on a écrit (Magnus). Ils s’essaieront en groupe puis seuls ou par deux. Cette activité est encadrée par le maître de français, avec des 1/2 groupes d’une dizaine d’élèves.
Dominique GROB –Aigle (Suisse)

Peindre d’abord un/une……………………………………………
avec un/une ………………………………………………………
peindre ensuite
quelque chose de/d’ ………………………………………………
quelque chose de/d’ …………………………………………………
quelque chose de/d’ …………………………………………………
quelque chose de/d’ ……………………………………………………
pour …………………………………………………

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